mercredi 2 août 2017

Je suis Architecte diplômé de l'EPAU

J’ai poursuivi mes études à l’EPAU de septembre 2005 à juillet 2010.

J’en sais plus si le nom est toujours l’EPAU (Ecole Polytechnique d'architecture et d'urbanisme) vu qu’il y avait volonté de le changer.



A l’obtention de mon BAC, en sciences exactes, je voulais poursuivre ce qu’il y avait rapport avec la technologie, les maths, la physique, donc par conséquence mon premier choix était l’INI (institut nationale d’informatique), poursuivi par ENP (école nationale polytechnique). Pour le troisième choix j’hésitais entre L’EPAU et électronique à Boumerdes en anglais (INELEC). C’est la maman qui m’avait demandé de mettre EPAU en troisième place, et c’est ce que j’ai eu.

Oui, au début j’étais triste,
Non je ne le regrette pas.

Je ne pourrais pas m’étaler beaucoup sur le système éducatif vu que celui-là a bien changé depuis l’introduction du system LMD. Mais je pense que la grande caractéristique reste la même, des ateliers d’architecture ou on apprend à dessiner, à concevoir des projets, à en faire des maquettes et en parallèle des classes théoriques qui vont des plus inutiles aux plus ou moins utiles. Si j’ai à choisir maintenant, je ne garderai que les cours de l’histoire critique d’architecture.

Le travail en atelier est un travail dure, ça consommait tout le temps, ce sont des innombrables nuits blanches à travailler, manque de sommeil, produits de maquettes et feuilles de dessins chers, à partir de la deuxième ou troisième années il y a besoin d’un ordinateur puissant pour pouvoir travailler sur Autocad, Archicad,3DS MAX, Photoshop, Illustrator, Sketchup, pour n’en citer que peu … question logiciel il y a grand besoin.



Pas de sommeil, pas de vie sociale en dehors de l’école, ou plus ou moins, ça dépendra de chacun et son mode de vie à vrai dire. Mais l’ambiance à l’atelier est particulière, travailler sur des projets, créer des choses, lire beaucoup, puis lire, si non il faut aussi lire, si je ne regrette pas l’architecture en tant que domaine, c’est par l’extrême ouverture qu’elle a vers tous les aspects culturels, historiques, technologiques, sociaux, patrimoniaux, c’est un large univers.


Les étudiants vont certainement tomber dans le pièges de rumeurs et de choisir les bons profs, oui ça compte, mais ce n’est que le gouvernaille dans un voilier. C’est l’étudiant même qui est le capitaine et qui doit naviguer. En un mot, il faut lire, beaucoup!!!

A l’école, hélas, on n’apprend pas beaucoup concernant la vie professionnelle, on n’apprend pas à faire une estimation du projet, ni les détails techniques, même pas de base, ni la négociation avec le client et la gestion de projet, il manque en résumé deux parties essentielles, celle du technique, et celle de la gestion, du business.

Après l’école, les portes professionnelles sont plus ouvertes que d’autres domaines, certes pas aussi ouvertes que les métiers d’informatique, ou du commerciale, mais n’empêche beaucoup d’opportunités et même de réorientation en cas où. Pour en finir, c’est un métier qui ouvre des portes à l’international.

Reste, le lien entre la partie théorique a l’école et la partie pratique n’est souvent pas très doux, il y a souvent beaucoup de contraintes, a des degrés différents. Et cela m’emmène a dire : un étudiant qui rentre a l’école d’architecture, doit tout d’abords oublier tout ce qu’il croit savoir et tout réapprendre, je le fais encore 7 ans après être sorti de l’EPAU, et je le ferai toujours, une constante remise en cause.

En conclusion : l’EPAU c’est beaucoup de travail, c’est aussi beaucoup de Plaisir, et beaucoup de stresse. L’architecture c’est beaucoup de culture, beaucoup de technique, mais encore beaucoup de labeur.                         



        F.Z

1 commentaire:

  1. Bon résumé et je confirme que c'est beaucoup de souffrance surtout à l'international

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