Mes études en Russie

Abdellah de Bordj Bou Arreridj, Algérie

Diplômé d’un master en business de l’université polytechnique de Saint-Pétersbourg (SPbPU)

Ingénieur d’état diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d’Economie Appliquée (ENSSEA) ex : Institut National de Planification et de la Statistique (INPS)

Passionné par la poésie et la littérature Arabe  

Pourquoi la Russie ?

J’ai été inspiré par l’expérience de mon ami qui a fait ses études en Russie. Ensuite, il a développé sa carrière à l’internationale.

J’ai choisi la Russie car ce pays offre beaucoup de facilités aux algériens voulant obtenir un visa d’étude ou visa touristique. En plus, les frais des études sont beaucoup moins chères par rapport à l’Europe et les USA.

La présence de la culture orientale islamique dans plusieurs régions de la Réussie notamment les républiques tchétchène, Ingouchie et Tatarstan...C’était l’une des raisons principales qui a motivé mon choix de la Russie comme destination.

Quelle langue doit-on maîtriser ? Anglais ou Russe ?

En Russie, nous avons des universités anglaises et d’autre russes. Personnellement, j’intégré l’université Russe donc j’ai appris le Russe pendant une année préparatoire dans l’Université polytechnique de Saint-Pétersbourg Pierre-le-Grand.

Et j'ai renforcé mes capacités en langue anglaise en intégrant Happy Studing Institute.

Quelle spécialité avez –vous choisi et Pourquoi ? 

Management reste une spécialité demandée sur le marché partout dans le monde. Je voulais compléter ma formation de finance par une autre en management pour accéder à plus d'opportunités en Algérie et même à l’étranger.

Je veux aussi évoluer dans ma carrière professionnelle car je me vois plus tard occuper des postes managériaux, un objectif que je veux atteindre et je trouve que la formation est un atout important pour le réaliser.

Comment postuler à ces études ?

Août 2013, j’ai postulé à l’Université Polytechnique de Saint-Pétersbourg Pierre-le-Grand après avoir lu une annonce d’appel à candidatures sur un journal algérien. La seule condition d’admission était l'obtention d'un Diplôme Algérien reconnu.

Qu’avez-vous appris de cette expérience ? 

Sur le plan personnel, après 3 ans à l’étranger, je suis devenu plus mature. Quand j’étais chez moi, je prenais les choses que je possède comme des acquis garantis alors que à l’étranger je galère pour les avoir. J’avoue que j’ai cultivé le sens de gratitude à l’étranger.

Sur le plan professionnel, j’ai obtenu un diplôme d'une université prestigieuse, reconnue à l'international et même en Algérie car j'ai pu faire l’équivalence. Je confirme que ce diplôme a une valeur ajoutée sur mon CV.

Qu'est-ce que vous a apporté l'université Algérienne ? 

Le système éducatif de l’université algérienne a beaucoup de problèmes notamment l’overdose de théories ainsi que la relation supériorité /infériorité entre enseignant algérien/étudiant algérien. Ces challenges que j’ai surmontés en Algérie m’ont permis d’être débrouillard et autonome dans la recherche de l’information J

En Russie, j’ai trouvé les méthodes d’éducation beaucoup plus fluides même si les modules étaient plus au moins compliqués et la relation entre enseignant/étudiant ressemble à une relation mentor /mentee .

Nous avions un programme riche et allégé c.-à-d. je n’ai pas eu cette surcharge à laquelle je suis habitué dans l’école algérienne ce qui m’a permis de faire beaucoup de choses en parallèle à mes études.

J’avais le temps comme même d’apprendre deux langues Russe et Anglaise.

Quels sont les challenges économiques/socioculturels d’aller étudier en Russie ? 

1er challenge  : apprendre la langue Russe. J’avoue qu’il était un challenge difficile.

2ème challenge : passer du climat méditerranéen au climat sibérien. C’était catastrophique au début. Certains de nos amis ont été touchés par le Rhumatisme.

Notre promotion était composée de 15 étudiants Algériens, nous étions uniquement 2 à pouvoir continuer le chemin.

C’était vraiment DUR mais pour moi c’était hors question d’abandonner à mi-chemin.

Je suis content d’être l’un des survivants J

Quelles sont vos perspectives à court terme ? 

Je suis revenu en Algérie en Juillet 2016. Le retour était très difficile car je me suis habitué sur le rythme de vie Russe.

J’ai pu décocher une opportunité de travail grâce à mon diplôme Russe.

Mon rêve est d’aller aux USA que je considère comme le meilleur endroit pour faire une carrière stimulante en business et à l'internationale.

D’autant plus que c’est la destination la plus recommandée par mes amis russes J

Quel est votre conseil aux étudiants voulant étudier en Russie ? 

Je n’ai jamais regretté mon expérience en Russie mais si c'était à refaire, j’aurais choisi un pays anglophone car l'anglais est devenu INDISPENSABLE.

Veuillez investir votre argent pour aller étudier dans un pays anglophone car vous aurez plus d'accès aux opportunités (En Russie on peut travailler en Anglais mais aux USA on ne peut pas travailler en Russe)

Je suis réaliste J

J’ai eu le plaisir de rencontrer Abdellah et l’interviewer sur son expérience Russe.

C’est un jeune plein d’énergie et d’ambitions à qui je souhaite beaucoup de réussite J

Salma Share vous donne RDV prochainement à …