jeudi 21 septembre 2017

Consultant en Organisation et Système d'Information




Amine Hadjoudj, jeune diplômé de l’ESI (Ecole Nationale Supérieur d’Informatique), promo 2016, spécialité SIT (Système d’Information et Technologie), passionné par le sport et la lecture, souhaitant améliorer tout ce qu’il trouve en face et organiser/réorganiser tout ce qui devrait l’être (dans les limites de ses pouvoirs de mortel bien sûr ^^).
Actuellement, j’occupe le poste de consultant en Organisation et Systèmes d’Information au sein d’un cabinet de conseil algérien.

 
  Credit to Anissa Tolba
 
Quelles sont les activités de votre métier ?

Notre rôle consiste à aider les clients (qui sont d’autres entreprises) dans la gestion, l’amélioration, la réorganisation et la modernisation de leurs systèmes d’information(SI).
En d’autres termes, nous faisons tout ce qui est diagnostic de SI, rédaction et mise en place des procédures, assistance dans le choix de nouvelles solutions informatiques, rédaction de cahiers des charges, AMOA  (Assistance à la Maitrise d’Ouvrage )lors des projets d’intégration… c’est du SI pur !


Quelles sont les compétences requises pour exercer votre métier ?

A mon avis, la confidentialité doit apparaitre en tête de liste, c’est plus qu’indispensable, c’est la base sur laquelle le lien de confiance entre le client et le consultant est créé, si cette base n’est pas sure alors c’est tout le projet qui risque de tomber en ruine.

Une bonne communication est toujours nécessaire pour faire comprendre, mais aussi pour comprendre les autres (les clients, les utilisateurs du système et les intégrateurs… mais aussi son propre équipe bien sûr !)

Un sens profond d’analyse, ça aide à faire attention aux détails tout en reliant les grandes parties du puzzle.



Quelles sont les connaissances acquises à l'ESI et que vous êtes en train d'utiliser ?
Sans doute, beaucoup de ce que j’ai appris pendant mon cursus à l’école m’était utile dans ce métier, comme les travaux en mode projet, les modules de gestion des SI, les cours de comptabilité et d’économie, mon PFE…

Mais croyez-moi, ce qui m’a aidé le plus, c’est la capacité d’affronter tout le temps de nouveaux problèmes, de faire des recherches sur des sujets qui me sont inconnus et d’apprendre rapidement ce qu’on a besoin d’utiliser dans tel ou tel projet.

Ps : ce n’est pas étonnant à ce niveau-là si on se rend compte que, avant 1 semaine des examens finaux à l’école, on était prêt à réviser même un module chinois sur l’élevage des tortues en culture nicaraguayenne et passer son examen (non je n’abuse pas là).

Je tiens à reconnaitre ici que les histoires de MM. Ould Kara, Chalal, Ghoumari et Benyahia m’étaient très bénéfiques aussi, merci à eux au passage.

Quels sont les challenges de ce métier ?

Dans ce type de métier, le travail sur le terrain nous amène souvent à rencontrer une multitude de personnes avec différents caractères et mentalités, travaillant dans divers métiers, on doit parler à chacune d’elles la langue qu’elle comprend et on a intérêt à les comprendre tous surtout.

En plus, on se retrouve souvent obligé à faire face à la résistance au changement, à rassurer les collaborateurs qu’on n’est pas là pour leur compliquer l’existence et qu’on ne cherche pas ce qui fonctionne mal pour les sanctionner, mais au contraire, que notre finalité c’est d’améliorer leur vie au travail.

Un autre point que je souhaiterais signaler, et qui n’est pas vraiment un challenge, mais j’ai préféré ne pas le laisser pour la fin (si tu es d’accord Salma :)
 
 J’ai remarqué que le nombre d’étudiants de l’ESI effectuant leur stage de fin d’études au niveau des cabinets de conseil est très limité, je suppose que c’est dû au fait que la partie "développement" est souvent très négligeable (voire inexistante) dans ce type de projets, ce qui risque de poser un problème lors de la validation du sujet en début d’année.

Par contre, les étudiants issus d’autres écoles comme Polytechnique, ENSM ou ESAA… n’ont pas cette difficulté, ce qui leur rend l’accès au domaine de conseil en SI plus facile.

Donc je voudrais solliciter les responsables de l’école pour prendre ces faits en considération et garantir plus de flexibilité dans la gestion des PFE, afin que le développement, qui est censé être un avantage pour nous, ne soit pas une difficulté qui empêche nos futurs consultants de commencer leur expérience professionnelle le plus tôt possible dans le domaine du conseil.

Conseil à nos étudiants qui veulent emprunter ce chemin 

Si vous pensez que vous êtes fait(e) pour ça alors n’hésitez pas, si vous vous sentez doué(e) pour ce domaine alors n’hésitez pas, si vous aimez vraiment ce métier alors que vous ne trouvez pas assez de compétences en vous alors n’hésitez pas aussi, essayez juste de vous améliorer quotidiennement, d’augmenter vos forces et de diminuer vos faiblesses, c’est en forgeant qu’on devient forgeron.




Je remercie mon invité le Consultant en Organisation et Système d'Information Amine Hadjoudj 

Amine nous a donné un aperçu sur le métier de consulting en Algérie .

Un métier en cours de développement en Algérie .

Nos entreprises ont besoin de ce métier pour améliorer leur organisation et développer  leurs processus métiers .

Nos entreprises ont besoin de vos compétences pour devenir plus meilleures .

Donc si vous êtes fait pour le  SI,le consulting est une carrière envisageable....je vous invite à développer vos compétences...





mercredi 20 septembre 2017

Impact@Work




Inspiré par les valeurs Algériennes ancestrales et conscient de la nécessité d’accompagner la première généralisation d’entrepreneurs sociaux en Algérie, le Centre Algérien d’Entrepreneuriat Social en partenariat avec Enactus a l’honneur d’organiser la compétition nationale qui viendra clôturer le premier et le plus grand programme d’accompagnement des étudiants Algérien à la création d’entreprise a impact social intitulé « Impact@Work ». 

 
 
Lancé en Octobre 2016, avec près de 1000 étudiants touchés seulement lors de sa première édition, le programme fera encore preuve d’engagement et de transparence lors de la compétition nationale où une dizaine des projets les plus prometteurs seront jugés par un jury d’experts devant une audience de plus de 500 personnes, composée principalement d’acteurs clé du secteur de l’économie sociale.

A propos du programme Impact@Work

Le programme Imacp@Work visant non seulement la sensibilisation et la formation à l’entrepreneuriat social de plus de 2000 étudiants Algérien, a comme spécificité d’accompagner les futurs jeunes entrepreneurs sociaux jusqu’à la réalisation de leur projets sociaux et l’introduction de leurs produits ou services à impact social sur le marché Algérien.


Aujourd’hui, suite aux divers séminaires, formations, ateliers et bootcamps accélérés suivis de multiples compétitions, le programme est fier de la grande famille Impact@Work qu’il a pu former durant sa première édition, démarrée initialement avec 56 équipes issues d’une douzaine d’établissements d’Alger et de Boumerdès comme première étape, et par rapports auxquels  Monsieur Karim Djerboua, le fondateur de l’institut CISCO de l’entrepreneuriat en Californie, a déjà exprimé son optimisme lors de la première étape du programme. 

Objectifs du programme

L’objectif du programme est de développer à travers des sessions d’inspiration, de sensibilisation, de formations et des sorties sur terrain, les compétences entrepreneuriales, managériales et humaines d’environ 2000 étudiants Algériens issus d’une vingtaine d’établissements universitaires d’Alger, de Boumerdès et d’Oran.


Quelques projets participants    

 Les projets participants sont aussi variés que leurs établissements qu’ils représentent et ils ont choisi de traiter des problèmes environnementaux en premier lieu (26% des projets), à l’image de « Repaper » qui propose des produits thermiques et de la matière isolante à base de papier recyclé ; D’autres ont choisi d’avoir un impact sur le marché de l’emploi (24% des projets participants) tel que « X-Bridge » qui œuvre pour la réinsertion socio-professionnelle des détenus libérés el Algérie ; Le secteur de la santé passe en troisième position (14% des projets) et l’un des projet les plus prometteur du secteur est « Pharma+ » qui propose une plateforme en ligne regroupant la base de donnée des pharmacie de Boumerdès. Les autres secteurs tel que le tourisme, l’agriculture, l’énergie, l’artisanat et la sécurité vont aussi être au rendez-vous le jour de la compétition ou ils seront jugés à la base d’une grille d’évaluation préétablis par des experts du domaine avec des critères d’innovations, de la réalisabilité commerciale et financière, et la pertinence de la solution sociale proposée. 


Le Centre Algérien d’Entrepreneuriat Social

Le Centre Algérien d’Entrepreneuriat Social a été créé en 2013 par un groupe d’individus qui ont envisagé la possibilité de remédier aux problèmes socio-économiques du pays à travers la sensibilisation et la promotion de l’entrepreneuriat social en Algérie. Le but étant de promouvoir ce concept qui est nouveau en Algérie et de soutenir et accompagner par la suite les entrepreneurs sociaux dans la création et la pérennisation de leurs entreprises à impact social. 



Initialement, c’est l’entrepreneur social et ingénieur IT Yanis Bouda qui en a pensé suite à une formation en entrepreneuriat social à l’université du Connecticut aux USA, ensuite il a réussi de convaincre d’autre co-fondateurs et co-fondatrices à le rejoindre. Aujourd’hui c’est la présidente Meriem Benslama qui a pris le flambeau accompagnée par un groupe de jeunes Algérie très talentueux et très ambitieux et surtout qui croient en la force de telles initiatives.
Pour plus de details sur l’équipe :ASCE


 

Les missions d’ACSE

Etant conscients des défis socio-économiques qu’affronte notre pays, leur mission est d’apporter des solutions innovantes, pertinentes et durable aux questions cruciales de chômage, la dynamisation des régions et des populations enclavées, l’autonomisation des femmes et l’insertion socio-professionnelle des personnes vulnérables…

Après des années de travail acharné de sensibilisation, aujourd’hui, le centre est fier de proposer plusieurs initiatives : des camps d’orientation, des seminaires et des ateliers au profit des jeunes lycéens et universitaires, et en outre Impact@Work qui est le programme phare du centre avec pour objectif de former 2000 étudiants Algériens en Entrepreneuriat social et d’accompagner par la suite les projets proposant les solutions les plus pertinentes.

La différence entre entrepreneuriat classique et entrepreneuriat social  

Aujourd’hui, il y a plusieurs alternatives qui s’offrent aux entreprises ou organismes qui souhaitent avoir un impact social et cela peut se manifester sous la forme d'un partenariat avec les associations, la responsabilité sociale des entreprises ou autres. Cependant, bien qu’il n’y ait pas une définition unanime de l’entrepreneuriat social, beaucoup d’experts s’entendent sur le fait qu’une entreprise sociale doit avoir une mission sociale comme sa raison d’être, c’est-à-dire, la raison pour laquelle elle a été créé en premier lieu et sans laquelle elle ne pourra pas exister. Par ailleurs, certaines écoles de pensée, notamment anglaises, ont récemment tenté de la définir comme étant une entreprise qui réinvestie au moins 50% de son revenu dans la réalisation de sa mission sociale.

L’entreprise sociale et la crise économique

On ne peut pas répondre à cette question en quelques lignes, mais une chose est sûre c’est que l’entrepreneuriat social permet aux jeunes Algériens de créer le changement qu’ils souhaitent voire dans leur pays à travers des moyens créatifs et innovants et surtout constructifs. Par ailleurs, il n’y a nul doute, que l’entrepreneuriat social permet de créer de l’emploi en Algérie surtout que nous avons fixé un certain nombre de bénéficiaires à deux pour tous nos projets. En outre, il est important de noter que la mesure d’impact de ces entreprises sociales est primordiale pour garantir leur efficacité et leur pérennité sur le long terme.

Les challenges des entreprises sociales

Le premier challenge est la nécessité d’avoir un statut juridique spécifique aux entrepreneurs sociaux, leur garantissant l’allègement de la procédure de création de leurs entreprises et une fiscalité adaptée. Cependant, pour ce faire, nous avons besoin d’un grand travail de sensibilisation en amont au rôle et à l’impact de telles initiatives sur notre environnement et notre société.

Un dernier mot …

Nous avons toujours cru que les jeunes et les étudiants Algériens sont une véritable force du pays que nous sommes déterminés à exploiter. Durant la première édition du programme, nous avons cru en eux et aujourd’hui nous sommes fiers des résultats qui se voient déjà dans le secteur l’environnement, la santé l’éducation et même l’énergie. 


A cette occasion, nous lançons un appel à tous les étudiant(e)s Algériens à s’inscrire à la deuxième édition du programme afin de rejoindre la toute première génération d’entrepreneurs sociaux Algérie sur ce lien :

Formulaire d'inscription au programme IMAPCT@Work



A la rencontre de la première génération d'entrepreneurs sociaux en Algérie, "Social Impact Award" viendra clôturer la première édition du programme Impact@work dédié à l'accompagnement des étudiants algériens à la création d’entreprises à fort impact social.

Vous avez jusqu’au 30 Septembre 2017 pour vous inscrire et être parmi nous le 07 octobre 2017

 
Inscription " Social Impact Award " du programme Impact@Work
 

Pour nous contacter :

Présidente du programme : Meriem Benslema
Chargée de communication : Maria Mecheri
Tel : 06 74565105/ 0556869343
 Email : contact@acsedz.com
Siteweb : ACSE
Adresse : 08 Rue Hassani Yessad 16004 Alger Centre





Nous sommes aussi disponibles sur :

Twitter: @ACSE_ALGERIA
Instagram: impact_at_work
Linkedin: ACSE ALGERIA





J’encourage l'équipe ACSE à continuer ses activités qui contribuent énormément au développement de l'esprit entrepreneurial chez nos étudiants algériens.


J’invite nos étudiants à postuler à la 2ème édition du programme Impact@Work

Je tiens à remercier mon invitée Maria Mecheri , en lui souhaitant beaucoup de réussites dans ses missions en tant que  Chargée de communication de ACSE.